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samedi 19 mai 2012

Pour vivre plus longtemps : buvez du café

Les buveurs de café présentent moins de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'attaques cérébrales, de blessures, d'accidents, de diabète ou d'infection, que celles qui n'en boivent pas.




A raison de trois tasses par jour, le café pourrait diminuer de 10% le risque de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, rapporte une étude américaine. 

Bonne nouvelle pour les accros au café! Les adultes de 50 à 71 ans qui boivent au moins trois tasses de café par jour pourraient voir leur risque de décès diminuer de 10% par rapport à ceux qui n'en consomment pas, selon une étude de l'Institut national américain du cancer (NCI) publiée mercredi.  
Cette recherche a été menée à partir d'un questionnaire soumis à un groupe de 400 000 personnes de cette classe d'âge, de 1995 à 1996. Les participants ont été suivis jusqu'au 31 décembre 2008. Les résultats, parus dans la revue médicale New England Journal of Medicine (NEJM)datée du 17 mai, montrent ainsi que les personnes consommant en moyenne trois tasses de café par jour, normal ou décaféiné, présentent moins de risques de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'attaques cérébrales, de blessures, d'accidents, de diabète ou d'infection, que celles qui n'en boivent pas.  
Les chercheurs ont toutefois noté un très léger accroissement du risque de cancer chez les hommes gros consommateurs de café. En revanche, chez les femmes, ils n'ont constaté aucun lien direct entre le fait de boire du café et les décès dus au cancer. 
Pas de preuve que la consommation de café prolonge la vie
Pour ne pas avoir de résultats faussés, les auteurs de cette étude ont également pris en compte d'autres facteurs de mortalité, comme le tabagisme ou une consommation excessive d'alcool.  
Ces chercheurs mettent cependant en garde contre le fait qu'ils ne peuvent pas être certains, scientifiquement parlant, que la consommation de café prolonge la vie. "Le café est la boisson la plus consommée en Amérique mais le lien entre sa consommation et le risque de décès n'est pas clair", souligne le Dr Neal Freedman, de la division d'épidémiologie du cancer et de génétique à l'Institut national américain du Cancer, et principal auteur de cette recherche. 

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